mardi 30 juin 2009
Fête du ciné, suite
Ce soir j'irai voir Good Morning England au Pathé Wepler, séance de 21h40. Attention, c'est en V.O.
http://la-bise.blogspot.com/2009/06/fete-du-cinema.html
... Chou blanc ! Comme hier soir, GME était complet. Et comme la marche arrière n'est pas prévue dans mes mécanismes (à se demander pourquoi je regarde si souvent dans le rétro), au lieu de rentrer chez moi je me suis mangé Transformers 2 à la place. En VD (version doublée), en plus.
Pendant les premières minutes, j'ai sérieusement regretté mes trois euros. Acteurs pas convaincants, scénario qui ne les aide pas de toute façon, pompage de divers films et le son trop fort pour tenter de camoufler. Je n'ai même pas engueulé la personne qui (par dérision) produisait des sons incongrus avec une partie non identifiée de son anatomie, tellement j'étais d'accord.
Et puis, au bout d'un certain temps, je me suis installé dans ce film. C'est touchant, les bons sentiments : le dévouement à une cause, l'amitié, la ténacité devant une défaite semblant pourtant certaine... Bref. Et puis, la baston tenait la route. Donc la perte de temps ne fut pas totale.
Et je remets ça demain pour GME, non mais !
http://la-bise.blogspot.com/2009/06/fete-du-cinema.html
... Chou blanc ! Comme hier soir, GME était complet. Et comme la marche arrière n'est pas prévue dans mes mécanismes (à se demander pourquoi je regarde si souvent dans le rétro), au lieu de rentrer chez moi je me suis mangé Transformers 2 à la place. En VD (version doublée), en plus.
Pendant les premières minutes, j'ai sérieusement regretté mes trois euros. Acteurs pas convaincants, scénario qui ne les aide pas de toute façon, pompage de divers films et le son trop fort pour tenter de camoufler. Je n'ai même pas engueulé la personne qui (par dérision) produisait des sons incongrus avec une partie non identifiée de son anatomie, tellement j'étais d'accord.
Et puis, au bout d'un certain temps, je me suis installé dans ce film. C'est touchant, les bons sentiments : le dévouement à une cause, l'amitié, la ténacité devant une défaite semblant pourtant certaine... Bref. Et puis, la baston tenait la route. Donc la perte de temps ne fut pas totale.
Et je remets ça demain pour GME, non mais !
Le vinaigre blanc
lundi 29 juin 2009
Nouveau thème !
dimanche 28 juin 2009
Finissons la soirée en douceur.
La R.A.T.P. n'accueille pas les étrangers.
Regardez-moi cette trad' pourrie !
1. Le mot "advance" est ici très maladroit, voire impropre, pour traduire "avancer".
2. Même commentaire pour "carried out". Mais bon, c'est ce qu'il y a marqué en premier dans le dico bilingue, quand on regarde à "effectuer". Donc ça doit être bon, hein ?
3. Cerise sur le gâteau : "the bottom of the cabin". Ah bon, on sort par une trappe dans le plancher de l'ascenseur ? Ici il aurait fallu écrire "the back", bien sûr.
Hormis le fait que les violences faites à la langue (et donc aux personnes) me mettent en colère, que retenir de ceci ? Que la R.A.T.P. (si l'exemple de l'ascenseur des Abbesses est représentatif) ne fait pas appel à des traducteurs pour faire ses traductions. C'est un comportement radin, absurde mais aussi irresponsable. Est-ce que la R.A.T.P. fait également appel à des amateurs pour ses autres activités ? J'espère qu'elle emploie au moins de vrais chauffeurs pour conduire les trains.
La traduction ce n'est pas un vrai métier, pardi. Et surtout ce n'est pas important, n'est-ce pas ? C'est juste la seule façon que les peuples du monde ont de communiquer entre eux, après tout. Et puis, dans le métro parisien il n'y a pratiquement pas d'étrangers, c'est bien connu. Pas l'ombre d'un touriste. Donc pas besoin de faire un effort. La traduction, dans un endroit fréquenté par des millions de visiteurs étrangers, n'est pas un service qui nécessite qu'on engage des professionnels.
Blague à part, on notera aussi que seuls les francophones et les anglophones méritent d'être informés. Les autres, on s'en fout.
La R.A.T.P. n'accueille pas les étrangers.
La Cigale perd son enseigne.
Je me disais bien, en passant devant l'autre jour, que ça ne pouvait pas durer.
Et effectivement, des mesures semblent avoir été prises.
Fallenfest, ça veut dire "cigale" en allemand ? A vue de nez j'aurais plutôt dit "le festival des défunts".
Je pourrais chercher sur le net, bien sûr. Je pourrais. :)
Et effectivement, des mesures semblent avoir été prises.
Fallenfest, ça veut dire "cigale" en allemand ? A vue de nez j'aurais plutôt dit "le festival des défunts".
Je pourrais chercher sur le net, bien sûr. Je pourrais. :)
La Cigale perd son enseigne.
samedi 27 juin 2009
Il n'y a pas de misère en France.
vendredi 26 juin 2009
Peter Pan est mort.
Tristesse. Je n'ai jamais été un gros fan mais j'aime beaucoup certaines de ses chansons. Et j'admirais son talent. Quel danseur !
Pas envie de trop fouiller les clips, ça me fait l'effet d'être un pilleur de tombe. Juste un, donc, et quelques articles de journaux.
Le Monde
Libé
New York Times
Pas envie de trop fouiller les clips, ça me fait l'effet d'être un pilleur de tombe. Juste un, donc, et quelques articles de journaux.
Le Monde
Libé
New York Times
Peter Pan est mort.
mercredi 24 juin 2009
Jeu urbain : 1 sur 26 (ou 28)
mardi 23 juin 2009
Balade au cimetière de Montmartre
Cette balade avait pourtant commencé normalement. Je prenais des photos classiques. Là je n'en mets qu'une, mais pour info l'endroit est très joli.
Puis, ma nature facétieuse a repris le dessus.
OK, j'avoue : j'avais caché la dernière lettre sous une feuille. Un rien m'amuse.
Et puis, le choc !
... Les enfants, je crois qu'on peut faire une croix sur nos cadeaux.
Puis, ma nature facétieuse a repris le dessus.
OK, j'avoue : j'avais caché la dernière lettre sous une feuille. Un rien m'amuse.
Et puis, le choc !
... Les enfants, je crois qu'on peut faire une croix sur nos cadeaux.
Balade au cimetière de Montmartre
Tonton chez les bidasses
Je vous annonce que je renonce à travailler puisque mon imminent partenariat avec l'ami Arthur m'assurera une belle rente à vie.
"A l’attention de Madame…, Monsieur… Tout d’abord, je vous prie de m’excuser de devoir prendre un peu de votre temps, mais sachez que mon instinct m’a conduit vers vous et sachez que je me trompe difficilement. Je vous prie alors de m’accorder de votre attention. Je suis un soldat americain au service de l’armee americaine basee ici en Irak. J’ai eu l’opportunite On dit "l'occasion", vieux de gagner un peu d’argent ici en Irak, le montant s’elevant a 2 millions de dollars. Malheureusement, je n’ai personne a qui je pourrais confier cet argent, que ce soit ici en Irak, aux USA ou meme ailleurs. De plus, je ne suis pas en mesure d’abandonner mes obligations en ma qualite de militaire. Par consequent, j’ai donc juge opportun Ah, là oui. Bon usage du mot "opportun" d’impliquer quelqu’un qui recevra et conservera cette somme de 2 millions de dollars pour moi. C’est donc la raison pour laquelle je me suis rapproche de vous aprиs avoir examine toutes les autres options possibles. Ça fait plaisir. Si vous etes pret a recevoir cet argent en tant que ma personne de confiance, vous partagerez la moitie de cet argent avec moi. De plus, vous pourrez conserver cet argent et meme investir ma part des fonds jusqu’a la fin de mon engagement militaire. J’ose esperer que vous etes une personne de confiance et que vous conserverez et investirez ma part de fonds sans m’attirer des ennuis. Comme je vous l’ai dйjа fait savoir, je suis prкt a partager cette somme d’argent avec vous et ceci de facon egale. Les fonds sont essentiellement en liquide, en billets de 100 dollars. Les billets sont conserves dans une caisse scellee et la caisse en question a ete transferee et se trouve en securite dans une entreprise basee en Belgique. J’ai eu l’opportunite On dit "l'occasion", vieux de pouvoir me servir de mes relations diplomatiques qui m’ont permis d’effectuer l’envoi de la caisse d’argent de l’Irak aux Pays Bas ou en Espagne Ben alors, où il est mon fric ?. Je peux donc vous assurer que la transaction sera legale et sure a 100%. Je reste alors dans l’attente de votre reponse et serais ravi de la recevoir accompagnee de votre numero de telephone dans les plus brefs delais. Je vous prie de conserver ce mail et mon identite de facon confidentielle. Je vous remercie de votre future cooperation. Cordialement, Sergent Arthur Hugo (hugoauthur5 @ gmail poing com)
Tonton chez les bidasses
lundi 22 juin 2009
Bel outil
dimanche 21 juin 2009
C'est la fête de la musique !
N'étant pas chiche de mon talent, je vous livre ma modeste participation à cette belle fête. Régale-toi, ami internaute. Régale-toi.
D'habitude je tonitrue (d'ailleurs il n'est pas exclu que j'enregistre une version unmuffled de ce fabuleux chant populaire), mais là j'ai des invités qui dorment juste à côté. J'ai donc dû murmurer la chanson.
D'habitude je tonitrue (d'ailleurs il n'est pas exclu que j'enregistre une version unmuffled de ce fabuleux chant populaire), mais là j'ai des invités qui dorment juste à côté. J'ai donc dû murmurer la chanson.
C'est la fête de la musique !
vendredi 19 juin 2009
Troublant, non ?
jeudi 18 juin 2009
Contre la videosurveillance
http://www.paris-sans-videosurveillance.fr/spip.php?article28
Ou alors, il faudrait démontrer son lien de cause à effet avec une éventuelle baisse de la criminalité.
Ou alors, il faudrait démontrer son lien de cause à effet avec une éventuelle baisse de la criminalité.
Contre la videosurveillance
mercredi 17 juin 2009
Pas de titre
Cette déambulation commence à dater mais je voulais jouer au ping pong avec le graffito de jungle urbaine de Pauline.
Enfin, techniquement c'est plutôt de la savane urbaine.
Enfin, techniquement c'est plutôt de la savane urbaine.
Pas de titre
lundi 15 juin 2009
Oh boy!
dimanche 14 juin 2009
Trempons notre biscuit dans l'étymologie.
samedi 13 juin 2009
Question technique
Dans un blog, qu'est-ce qu'un lien backlink et à quoi sert-ce ?
...
Y a de l'info là : http://help.blogger.com/bin/answer.py?hl=fr&answer=42533
...
Y a de l'info là : http://help.blogger.com/bin/answer.py?hl=fr&answer=42533
Question technique
jeudi 11 juin 2009
Le sous-titrage en France, bis
La nouvelle note des Piles est tellement bien que cela valait une note à elle toute seule.
Mais j'en profite pour vous mettre aussi un lien vers cet autre texte, explicite lui aussi.
Mais j'en profite pour vous mettre aussi un lien vers cet autre texte, explicite lui aussi.
Le sous-titrage en France, bis
mercredi 10 juin 2009
Le sous-titrage en France
Boosté par la note des Piles, qui en parle aujourd'hui même dans son blog (lisez sa note avant la mienne), j'ai pris un quart d'heure que je n'avais pas et j'ai répondu au courriel de deux étudiantes (copié en rouge tout en bas de ce billet). Je vous livre ce courriel.
Note : je n'ai pas encore lu la nouvelle note des Piles, mais ça a l'air très bien expliqué. À voir.
Bonjour mesdemoiselles.
Merci pour votre réponse. Vous ne m'importunez pas du tout. C'est simplement que d'habitude, on dit comment on a eu les coordonnées de quelqu'un à qui on écrit pour la première fois. Me voilà renseigné.
Je passe sur l'ironie charmante de votre commentaire (concernant ma patience), qui montre simplement que vous n'aviez pas compris mon message. Il n'était pas un au revoir mais une simple demande d'information.
Si l'adaptation audiovisuelle est effectivement votre futur métier, préparez-vous à galérer. Du travail très mal payé, et probablement de plus en plus mal payé, ça vous dit ? C'est pourtant ce qui se passe depuis environ 15 ans, surtout en sous-titrage.
C'est en partie dû au fait que les chaînes de télévision forcent les boîtes de postproduction (nos clients) à se faire la guerre des devis. Le marché va à celui qui proposera le devis le moins cher. Et quel est le budget qu'on peut squeezer ? Celui de l'adaptation, puisque les traducteurs sont des auteurs, donc pas salariés, et donc pas protégés par une convention collective.
C'est aussi dû au fait que les universités, sans prendre la peine de faire la moindre étude de marché, créent de nouveaux DESS (Master 2). Ainsi, chaque année une soixantaine de bac+5 viennent engorger encore plus le marché. Comme ils ont très envie de travailler (et c'est bien normal), ils acceptent de le faire à des tarifs bas, souvent sans même se rendre compte qu'ils sont bas. Puis ils ouvrent parfois un peu les yeux, s'inscrivent à l'Ataa et/ou au Snac (et donc se renseignent enfin sur leur propre métier), et l'année d'après ce sont eux qui déplorent le comportement des "petits jeunes" qui cassent le marché en acceptant de travailler à des tarifs encore plus honteux. Mais il est trop tard. À cause d'eux pratiquement tous les traducteurs doivent revoir leurs tarifs à la baisse. Et ainsi de suite chaque année.
Voilà la situation d'un métier qui sinon serait effectivement à conseiller, pour qui aime la traduction de dialogues. Je suis désolé mais je n'ai rien exagéré. Pour toute info, voir le site de l'Ataa, qui comporte un ou deux textes utiles à ce sujet.
Si j'avais un autre commentaire à faire, ce serait qu'en LEA on n'approfondit pas assez l'étude de la langue pour pouvoir être ensuite une traductrice compétente. Mais peut-être que ma formation de LCE me rend partial. Je passe à vos questions.
1- L'insertion professionelle a été-t-elle difficile? Comment s'est passé votre insertion professionelle? Est ce que vous pensez qu'un réseau est indispensable?
Non, pas difficile à l'époque. Et pas trop mal, donc (c'est la même question, non ?). Et oui, indispensable ou presque. On n'est hélas pas « embauché » parce qu'on est compétent, mais plutôt sur recommandation de quelqu'un d'autre. Bien sûr, faire du bon travail peut aider.
2-Est ce que vous faites un autre métier que sous-titreur? Si oui, lequel? Est ce que c'est une chose qui se fait généralement?
Cela se fait parfois, oui. Pour les raisons évoquées plus haut.
3- En général, quels sont les délais octroyés pour la réalisation d'une traduction ou traduction-sous-titre? Quel est le support audiovisuel sur lequel vous travaillez le plus (documentaire, films, série, publicité, etc...)?
Les délais dépendent entre autres de la longueur du programme proposé. Pour un épisode de 22 minutes, je dirais que 3 jours peuvent suffire.
4- En général, qui sont vos employeurs (agence de traduction, des personnes indépendantes, etc...)? Démarchez vous vous-même les employeurs?
Oui, il faut démarcher soi-même ou bien se faire recommander. Les clients sont des entreprises de postproduction. En sous-titrage on les appelle les labos.
5- Est ce que votre approche dans la traduction est la même à chaque fois? Différe-t-elle selon les différents supports? Considérez vous qu'un projet rendu est un projet clos?
Vous détachez-vous vous du support à traduire s'il ne vous plait pas? Y-a-t-il une différence dans la qualité de la traduction rendue? Comment cela se passe-t-il lorsque le support ne vous captive pas?
Évidemment, que je traduis différemment selon le support. Vous vous voyez donner à un dialogue de western le même ton que celui que vous donneriez à un soap ?
Je considère qu'une traduction n'est jamais terminée, dans le sens où elle peut toujours être améliorée. Mais ce n'est qu'une considération théorique puisqu'une fois qu'elle est rendue au client, il devient inutile de la modifier.
6- Est ce que vous vous sentez menacer face aux traducteurs-sous-titreurs amateurs (fansub) qui pullulent sur internet?
Non, surtout quand ils ont la même maîtrise du français que vous (et c'est fréquent). Si je me sens « menacer », franchement... Et je suppose que, écrivant à un professionnel, vous vous êtes appliquées.
Cela dit, le fansubbing est à mépriser car il implique le piratage de vidéos, donc le vol. Pour moi il ne s'agit pas de Robins des Bois (l'internaute moyen n'est pas un « pauvre ») mais bien de minables voleurs. Ils causent un peu de tort aux majors, mais beaucoup aux auteurs. Car les miettes de pain que ceux-ci touchent (pour chaque vente de DVD) leur permettent parfois de vivre. S'il y a moins de vente de DVD , (car tous piratés), il y a moins de droits d'auteur. Merci les fansubbeurs !
Donc menacé, pas dans mon travail (ils ne sont vraiment pas à la hauteur), mais dans la perte de revenus causée par le piratage en général, oui.
7- Toutes vos observations, remarques, conseils sont les bienvenues pour nous aider dans notre projet.
Mes conseils, donc : soignez votre français (c'est « les bienvenus », pas « les bienvenues »), car cela vous servira quoi que vous fassiez ensuite. Et ne faites pas ce métier, qui à l'heure actuelle semble moribond.
Cordialement
(Tonton)
Note : je n'ai pas encore lu la nouvelle note des Piles, mais ça a l'air très bien expliqué. À voir.
Bonjour mesdemoiselles.
Merci pour votre réponse. Vous ne m'importunez pas du tout. C'est simplement que d'habitude, on dit comment on a eu les coordonnées de quelqu'un à qui on écrit pour la première fois. Me voilà renseigné.
Je passe sur l'ironie charmante de votre commentaire (concernant ma patience), qui montre simplement que vous n'aviez pas compris mon message. Il n'était pas un au revoir mais une simple demande d'information.
Si l'adaptation audiovisuelle est effectivement votre futur métier, préparez-vous à galérer. Du travail très mal payé, et probablement de plus en plus mal payé, ça vous dit ? C'est pourtant ce qui se passe depuis environ 15 ans, surtout en sous-titrage.
C'est en partie dû au fait que les chaînes de télévision forcent les boîtes de postproduction (nos clients) à se faire la guerre des devis. Le marché va à celui qui proposera le devis le moins cher. Et quel est le budget qu'on peut squeezer ? Celui de l'adaptation, puisque les traducteurs sont des auteurs, donc pas salariés, et donc pas protégés par une convention collective.
C'est aussi dû au fait que les universités, sans prendre la peine de faire la moindre étude de marché, créent de nouveaux DESS (Master 2). Ainsi, chaque année une soixantaine de bac+5 viennent engorger encore plus le marché. Comme ils ont très envie de travailler (et c'est bien normal), ils acceptent de le faire à des tarifs bas, souvent sans même se rendre compte qu'ils sont bas. Puis ils ouvrent parfois un peu les yeux, s'inscrivent à l'Ataa et/ou au Snac (et donc se renseignent enfin sur leur propre métier), et l'année d'après ce sont eux qui déplorent le comportement des "petits jeunes" qui cassent le marché en acceptant de travailler à des tarifs encore plus honteux. Mais il est trop tard. À cause d'eux pratiquement tous les traducteurs doivent revoir leurs tarifs à la baisse. Et ainsi de suite chaque année.
Voilà la situation d'un métier qui sinon serait effectivement à conseiller, pour qui aime la traduction de dialogues. Je suis désolé mais je n'ai rien exagéré. Pour toute info, voir le site de l'Ataa, qui comporte un ou deux textes utiles à ce sujet.
Si j'avais un autre commentaire à faire, ce serait qu'en LEA on n'approfondit pas assez l'étude de la langue pour pouvoir être ensuite une traductrice compétente. Mais peut-être que ma formation de LCE me rend partial. Je passe à vos questions.
1- L'insertion professionelle a été-t-elle difficile? Comment s'est passé votre insertion professionelle? Est ce que vous pensez qu'un réseau est indispensable?
Non, pas difficile à l'époque. Et pas trop mal, donc (c'est la même question, non ?). Et oui, indispensable ou presque. On n'est hélas pas « embauché » parce qu'on est compétent, mais plutôt sur recommandation de quelqu'un d'autre. Bien sûr, faire du bon travail peut aider.
2-Est ce que vous faites un autre métier que sous-titreur? Si oui, lequel? Est ce que c'est une chose qui se fait généralement?
Cela se fait parfois, oui. Pour les raisons évoquées plus haut.
3- En général, quels sont les délais octroyés pour la réalisation d'une traduction ou traduction-sous-titre? Quel est le support audiovisuel sur lequel vous travaillez le plus (documentaire, films, série, publicité, etc...)?
Les délais dépendent entre autres de la longueur du programme proposé. Pour un épisode de 22 minutes, je dirais que 3 jours peuvent suffire.
4- En général, qui sont vos employeurs (agence de traduction, des personnes indépendantes, etc...)? Démarchez vous vous-même les employeurs?
Oui, il faut démarcher soi-même ou bien se faire recommander. Les clients sont des entreprises de postproduction. En sous-titrage on les appelle les labos.
5- Est ce que votre approche dans la traduction est la même à chaque fois? Différe-t-elle selon les différents supports? Considérez vous qu'un projet rendu est un projet clos?
Vous détachez-vous vous du support à traduire s'il ne vous plait pas? Y-a-t-il une différence dans la qualité de la traduction rendue? Comment cela se passe-t-il lorsque le support ne vous captive pas?
Évidemment, que je traduis différemment selon le support. Vous vous voyez donner à un dialogue de western le même ton que celui que vous donneriez à un soap ?
Je considère qu'une traduction n'est jamais terminée, dans le sens où elle peut toujours être améliorée. Mais ce n'est qu'une considération théorique puisqu'une fois qu'elle est rendue au client, il devient inutile de la modifier.
6- Est ce que vous vous sentez menacer face aux traducteurs-sous-titreurs amateurs (fansub) qui pullulent sur internet?
Non, surtout quand ils ont la même maîtrise du français que vous (et c'est fréquent). Si je me sens « menacer », franchement... Et je suppose que, écrivant à un professionnel, vous vous êtes appliquées.
Cela dit, le fansubbing est à mépriser car il implique le piratage de vidéos, donc le vol. Pour moi il ne s'agit pas de Robins des Bois (l'internaute moyen n'est pas un « pauvre ») mais bien de minables voleurs. Ils causent un peu de tort aux majors, mais beaucoup aux auteurs. Car les miettes de pain que ceux-ci touchent (pour chaque vente de DVD) leur permettent parfois de vivre. S'il y a moins de vente de DVD , (car tous piratés), il y a moins de droits d'auteur. Merci les fansubbeurs !
Donc menacé, pas dans mon travail (ils ne sont vraiment pas à la hauteur), mais dans la perte de revenus causée par le piratage en général, oui.
7- Toutes vos observations, remarques, conseils sont les bienvenues pour nous aider dans notre projet.
Mes conseils, donc : soignez votre français (c'est « les bienvenus », pas « les bienvenues »), car cela vous servira quoi que vous fassiez ensuite. Et ne faites pas ce métier, qui à l'heure actuelle semble moribond.
Cordialement
(Tonton)
"Monsieur (Tonton),
Comme nous vous l'avons dit dans notre dernier mail, nous sommes seulement deux étudiantes en recherche de renseignements pour un projet universitaire. Nous ne voulions pas vous importuner, mais seulement parler de notre futur métier.
Nous avons trouvé vos coordonnés sur le site internet de l'ATAA, accessible à tous. Elles figuraient sur une liste de professionnels de l'audiovisuel. (Noms, Spécialitées, adresses mail).
Voici le lien de la page en question: (bla bla)
Merci beaucoup pour vos renseignements, votre patience et votre amabilité.
Nous vous souhaitons une très bonne continuation à vous aussi.
L et J"
Le sous-titrage en France
Déambulation nocturne
Que fait Tonton, le soir, au lieu d'accomplir ses obligations paperassières ?
Il va s'entraîner, puis il va voir Looking for Eric avec une amie (pas de photo), puis... puis il est une heure et il faut rentrer. A pied, histoire de rester "France d'en bas" et de tenter quelques photos.
Les deux premières, je vous les donne : rue chapon et rue du Caire, où c'était la folle ambiance. Pour le reste, suivez-moi à la trace si vous le pouvez !
Je n'étais jamais allé dans cette impasse avant. De nuit, ça fout les jetons. Et là je vous ai mis la photo la plus gaie. Mais que ne ferais-je pour une photo ?
Déambulation nocturne
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