Ah, si, y a un truc ! C'est quoi ? En tout cas, ça me regarde. J'aime pas ça du tout. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! Après trois quarts d'heure de face à face immobile, la bête immonde détourne enfin le regard. Son intérêt a peut-être faibli quand j'ai fini par me répandre sous moi. Quoi qu'il en soit, je saisis l'occasion : ciao ! Dire que je pars en courant équivaudrait à dire qu'une fusée vole vite. ... Blague à part, ces saloperies de merde m'ont toujours foutu des frissons d'horreur. Mais aujourd'hui, pour la première fois je n'ai pas cédé à l'instinct : je n'ai pas écrabouillé le monstre de plusieurs coups de botte frénétiques. Après tout, Tonton est l'ami des bêtes.
Une pause le temps de vous poster deux photos. Après : pyjama, les dents et au lit.
Mais où ai-je pu bien prendre cette photo féérique ?
Indice : c'est Rive Gauche. Bravo à Nuku, qui a trouvé la réponse ! Voir commentaires.
Goo (en anglais, terme familier) : substance poisseuse. ... "Qui en veut, de nos bons sandwiches aux glaires ?" Ils le disent eux-mêmes : "Nous, c'est le goût".:D
Un lien sympa, des photos de mes capucines puisque vous en réclamez à cor et à cri (*), et une photo de ce qui m'attend dans les prochains jours.
(*) Vous avez vu comment ça s'écrit ? Bon. L'idée est de faire du bruit (ça vient du vocabulaire de la chasse à courre), et donc il s'agit bien du cor = instrument de musique, pas du corps. L'erreur était possible, et donc votre Tonton vous la pardonne, tant il est vrai qu'en soufflant dans un corps on peut faire du bruit aussi.
Enfin si, j'ai moult idées, mais trop longues à rédiger.
Pardon pour les basses, je devais avoir les coudes posés sur le bural. Flemme de réenregistrer. Je laisse les traductrices et -teurs apprécier le boulot à faire.
Sammy le tamia se caresse le gland, qu'il a énorme, sous l'oeil de Sancho le chaud lapin. Et on me dit que ce programme est destiné aux 3-6 ans. Y a plus de jeunesse.
La concurrence. Ils ne font pas le poids, je trouve.
Pas d'inspiration, donc aujourd'hui : encore du perso.
Aujourd'hui ce blog reprend sa mission première, qui est... complètement non identifiée, mais ne consiste certainement pas à vous raconter ma vie quotidienne.
Aujourd'hui, un peu de français. Vous avez toujours connu, de loin, les expressions « de concert » et « de conserve », mais ne les utilisez jamais de peur de vous tromper. Un peu comme on salue son voisin parce qu'il a l'air sympa, mais ne l'aborde pas de peur de ne rien avoir à lui dire.
Comme je vous comprends. Pas au niveau de la peur, hein. Au niveau de la volonté de bien faire. Pas de panique. Tel un ange de lumière plongeant gaillardement au fond de l'abysse chercher un petit chaton apeuré et miaulant de façon tout à fait attendrissante, Tonton va vous sortir de l'obscurité.
Dans les deux expressions, il y a l'idée d'être ensemble. Mais dans un cas c'est concret, dans l'autre c'est abstrait. Je m'explique.
« De conserve » signifie « ensemble », mais de façon concrète. Exemple : Nous sommes allés à la plage de conserve.
« De concert » signifie « ensemble », mais de façon pas forcément concrète. Exemple : le gouvernement et les syndicats ont agi de concert, de façon à bien enculer profond les travailleurs.
On voit bien ici qu'il n'y a pas besoin d'être physiquement ensemble pour faire quelque chose de concert, alors que voyager de conserve implique bel et bien une certaine proximité physique.
Notons qu'on peut très bien aller au concert de conserve... Mais je sens que je vous perds. Je ne pousse pas plus loin, vous avez déjà beaucoup donné. Allez vous étendre quelques minutes.
Deux expressions : « de concert » et « de conserve »
Un webmestre m'a proposé de faire la pub de son site sur ce blog.
Je n'ai, hélas, pas le temps de vous faire une revue complète du site pour vous dire s'il est bien ou pas, mais une exploration express m'a permis de déterminer deux choses : - Apparemment il n'a aucune visée commerciale. - Le thème en est très sympathique, à 100% tontonesque dans l'amour des mots.
Je vous invite donc à explorer ce site, et à m'en dire des nouvelles. Je remercie le webmestre d'avoir pris le temps de m'écrire, et lui adresse mes salutations amicales.
Yeah ! Aujourd'hui j'ai dormi jusqu'à 07h45, comme un gros pacha.Pour fêter ça, et parce qu'il faudrait quand même que je me mette au travail, voici un billet rapide : une photo de ma mug préférée, suivie de...
Le magazine Lire a publié une liste des cent livres préférés des Français (2000 personnes interrogées, apparemment en octobre 2004). Voir ce lien : http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=47403.
Notez que "livres préférés" ne veut pas forcément dire "livres que j'ai lus". J'en veux pour indice que le premier du classement est la Bible. Faut pas déconner, je suis sûr que très peu de gens l'ont lue.
J'ai cédé à la mode et répondu moi aussi à ce questionnaire. Vous trouverez en gras ce que j'ai lu, en normal le reste, et en décalé ce que je n'ai lu qu'en partie. J'arrive à seulement 37, en comptant le Club des cinq (mais je ne les ai pas tous lus). Ce que j'en conclus : mes lectures sont assez peu orthodoxes (d'ailleurs sur 37, une dizaine a été lue par obligation scolaire). Plutôt rassurant, à mon goût.
1 La Bible
2 Les misérables de Victor Hugo (seulement celui de Gavroche)
3 Le petit princed'Antoine de Saint-Exupéry
4 Germinal d'Emile Zola
5 Le seigneur des anneauxde J.R.R. Tolkien
6 Le rouge et le noir de Stendhal
7 Le grand Meaulnes d'Alain-Fournier
8 Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
9 Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody
10 Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas
11 La gloire de mon père de Marcel Pagnol
12 Le journal d'Anne Frank d'Anne Frank
13 La bicyclette bleue de Régine Deforges
14 La nuit des temps de René Barjavel
15 Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough
16 Dix petits nègres d'Agatha Christie
17 Sans famille d'Hector Malot
18 Les albums de Tintin de Hergé
19 Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
20 L'assommoir d'Emile Zola (assommant)
21 Jane Eyre de Charlotte Brontë (j'ai calé après l'incendie)
22 Dictionnaires Petit Robert, Larousse, etc.
23 Au nom de tous les miens de Martin Gray
24 Le comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas
25 La cité de la joie de Dominique Lapierre (lu quand j'étais gamin, mais en version abrégée)
26 Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley
27 La peste d'Albert Camus
28 Dune de Frank Herbert
29 L'herbe bleue Anonyme
30 L'étranger d'Albert Camus (à lire)
31 L'écume des jours de Boris Vian
32 Paroles de Jacques Prévert
33 L'alchimiste de Paulo Coelho
34 Les fables de Jean de La Fontaine
35 Le parfum de Patrick Süskind
36 Les fleurs du mal de Charles Baudelaire
37 Vipère au poing d'Hervé Bazin
38 Belle du seigneur d'Albert Cohen
39 Le lion de Joseph Kessel
40 Huis clos de Jean-Paul Sartre (à lire)
41 Candide de Voltaire
42 Antigone de Jean Anouilh
43 Les lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet
44 Premier de cordée de Roger Frison-Roche
45 Si c'est un homme de Primo Levi
46 Les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur (et tous les autres ou presque)
47 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
48 Les fourmis de Bernard Werber
49 La condition humaine d'André Malraux
50 Les Rougon-Macquart d'Emile Zola
51 Les rois maudits de Maurice Druon
52 Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand (à lire)
53 Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë
54 Madame Bovary de Gustave Flaubert
55 Les raisins de la colère de John Steinbeck
56 Le château de ma mère de Marcel Pagnol
57 Voyage au centre de la Terre de Jules Verne (à lire absolument si vous êtes un enfant)
58 La mère de Pearl Buck
59 Le pull-over rouge de Gilles Perrault
60 Mémoires de guerre de Charles de Gaulle
61 Des grives aux loups de Claude Michelet
62 Le fléau de Stephen King
63 Nana d'Emile Zola
64 Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur
65 Pour qui sonne le glas d'Ernest Hemingway
66 Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez
67 Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt
68 Robinson Crusoé de Daniel Defoe
69 L'île mystérieuse de Jules Verne
70 La chartreuse de Parme de Stendhal
71 1984 de George Orwell (à lire)
72 Croc-Blanc de Jack London
73 Regain de Jean Giono
74 Notre-Dame de Paris de Victor Hugo
75 Et si c'était vrai de Marc Levy
76 Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
77 Racines d'Alex Haley
78 Le père Goriot d'Honoré de Balzac
79 Au bonheur des dames d'Emile Zola
80 La terre d'Emile Zola
81 La nausée de Jean-Paul Sartre
82 Fondation d'Isaac Asimov
83 Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway
84 Louisiane de Maurice Denuzière
85 Bonjour tristesse de Françoise Sagan
86 Le club des cinq d'Enid Blyton
87 Vent d'est, vent d'ouest de Pearl Buck
88 Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir
89 Les cavaliers de Joseph Kessel
90 Jalna de Mazo de la Roche
91 J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian
92 Bel-Ami de Guy de Maupassant
93 Un sac de billes de Joseph Joffo
94 Le pavillon des cancéreux d'Alexandre Soljenitsyne
Pour une fois que c'est lui qui en prendra plein les dents... Désolé. Bonne journée ! Moi, je lis vos commentaires et puis je vais sauver le Pony Express.Si vous connaissez (en français) des expressions de cow boy, ça m'intéresse.
Plein de photos à vous montrer et de bêtises à écrire, mais pas de temps, alors juste un skane de ce chouette t-shirt.
Tonton veut ce t-shirt.
De quelle affiche de film ai-je extrait ce t-shirt ? Bonne journée, les lapinous !
Le choix des armes : lequel de ces superbes outils va m'aider à sauver les suricates ?
Pour parler un peu d'autre chose que de moi (tout arrive) : un fait de langue. On trouve une trad' en français ?
Tonton est un collabo de merrrrde et ne le savait même pas ! ... Oui, quand mon cerveau est cuit et que je fais une courte pause, je photographie des trucs en macro. Pourquoi ? Vous faites, quoi, vous, pendant vos pauses ?
Extrait d'une offre reçue il y a peu.
Pas si mal que ça, finalement, d'être saltimbanque. ... Du sperme. Bon petit dej' !
Donc, hier mon projet était de rejoindre la manif après être passé chez mon client, en banlieue. J'avais juste le temps de passer m'acheter des crayons rouges. Cherchez pas, j'en ai besoin pour le boulot.
J'avais, sur internet, trouvé de super bathouzes crayons sur le site que voici.
La raison : je ne voulais pas user mon super crayon télévision (oui, ça s'appelle comme ça), à usage purement décoratif depuis des années, que voici :
J'avais trouvé, en partant du site, une adresse à crayons proche de chez mon client. Objectif gain de temps, précieux en tous temps mais surtout ce mois-ci.
Seulement voilà, j'avais compté sans la banlieue. Vous ai-je déjà narré mon aversion pour la banlieue, ce désert pourri de mes couilles ? Non ? Alors je vous raconterai.
Mais revenons à nos crayons. La boutique devait se trouver au 51 de l'avenue du Général Leclerc. Je passe devant le 39, le 41, le 43... Tout va bien. Puis arrive le... huit cent et des brouettes !
J'ai été tellement choqué que j'en ai oublié de prendre une photo, c'est vous dire. Jusqu'où peut aller l'absurdité ? Comment est-on censés (*) trouver quoi que ce soit dans ce foutoir moche et sans loi qu'est la banlieue ?
J'ai respiré un bon coup, et me suis dit que je n'allais pas renoncer si vite. La voie du guerrier, tout ça. Pourtant, le bruit des voitures m'assourdissait (c'est pas les mêmes limitations, en banlieue ?), les gens me dévisageaient, le temps pressait et je m'éloignais de plus en plus de Paris. Je marche le long d'une énième jolie barre d'immeubles, arrive à une station de métro (la dernière de la ligne !) qui se trouve plus loin que celle où j'étais censé trouvé la boutique (donc ça sent pas bon), et trouve enfin un numéro de rue.
C'est le 61.
On est passé du 43 au huit cent et quelques, puis au 61. Sans transition. Et je cherche le 51.
C'est là que j'aurais dû renoncer. Oublier les crayons, prendre le métro à ce terminus et filer à la manif.
Mais non. Non, non. Là, je n'ai pas respiré un bon coup et je suis passé en mode "têtu + explorateur + mourrai jusqu'au dernier + vais pas me laisser emmerder par des numéros erronés + vais pas être mis en échec par une sale banlieue hostile de meeeeerde !".
Un caneton qui tente de traverser l'océan démonté, quoi.
Mais pas content, le caneton.
J'ai dû subir des visions telles que celles-ci :
Vous me direz : tu aurais dû les appeler au téléphone, pour te faire guider.
Voui, mais j'avais préféré mémoriser l'adresse, tout fier de ne pas avoir recours à mes petits papiers habituels. Et je ne pensais pas avoir besoin du numéro.
D'ailleurs, j'ai essayé de les appeler tout à l'heure : on est mis sur attente pour la vie, semble-t-il.
Après ces youpi explorations, je tombe sur l'arrière d'une boutique où j'aperçois des articles de papeterie. Mais c'est fermé, puisque c'est l'arrière. Des gosses sont là, en train de jouer au ballon. J'en capture un et lui demande si dans la banlieue, les boutiques ont aussi une devanture. Il m'assure que oui et me donne le chemin. C'est un endroit où je suis déjà passé il y a dix minutes. Je réprime un juron, envoie d'une main distraite le gosse s'incruster contre une tour (tiens : ça va mieux, mes côtes fêlées) et contourne à nouveau la belle bâtisse.
Il n'y a aucun numéro de rue, et la boutique est en réalité un gros magasin de bricolage. Je n'en suis plus là, demande le chemin aux employés car la fatigue m'aveugle, prends l'escalator, reste stoïque lorqu'un employé déclenche une alarme surpuissante en touchant une vitre (celle de l'arrière), trouve des crayons tout pourris (voir photo) qui n'arriveront pas à la cheville du mien, descends à la caisse, m'entends dire que j'aurais dû, à l'étage, demander un coupon car ces-articles-sont-en-solde-et-oui-elle-a-besoin-des-coupons, m'abstiens de trancher la gorge à tous les occupants du magasin, demande poliment à la dame si je peux ne pas refaire la queue quand je reviendrai, obtiens son accord, remonte demander les coupons à l'autre employé, redescends payer, marche jusqu'au métro tel un automate sur le point de s'immobiliser, ne peux même pas m'endormir dans le métro car c'est l'heure de pointe et il faut rester debout, descends à Place de Clichy parce que ça faisait moins de changements, grimpe la butte pour trouver la manif quasi finie. Normal, ça commençait à 19h et je me suis pointé après 20h.
Une consoeur, qui allait partir, me raconte que je n'ai rien raté car c'était nul, et me file le prospectus que je vous scannerai dès que je l'aurai retrouvé.
... Trouvé (dans le scanner) :
Je redescends la butte jusqu'à ma chaumière, fourbu.
Soirée pourrie, car ni travaillée ni amusante, mais heureusement égayée sur la fin... Par une amie venue m'offrir du gel douche.
Je dis "égayée", mais... c'est pas un peu un cadeau qui veut dire "Tu pues", ça ?
Je blague, je blague. Bon, maintenant que je suis bien chaud, je vais écrire sur la bande. A nous deux, Humpty Dumpty !
(*) et non pas "sensés", bande de cancres, mais ça j'en reparlerai aussi.
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