Bon, allez. Je ne sais pas quoi poster de nouveau (hormis mes réserves de trucs habituels), alors parlons d'un truc évoqué récemment chez des amis : les contrepèteries. Si mon pote ne savait pas ce que c'était, c'est que d'autres aussi l'ignorent. Je ne peux pas vous laisser comme ça.
Les contrepèteries font partie de ces petits plaisirs que la langue nous offre. Je vous invite à visiter internet pour trouver des définitions officielles (je parie qu'il y a moult sites), mais moi j'ai la flemme alors voici, vite fait bien fait, mes indications.
Une contrepèterie est une astuce qui consiste, dans une phrase, à intervertir deux sons, en général les consonnes du début de deux mots, de façon en faire deux nouveaux mots. Ainsi, le sens de la phrase est changé, en général pour devenir paillard et/ou rigolatoire.
N'importe qui peut inventer une contrepèterie, parfois involontairement.
Alors normalement, ici je mettrais un exemple parce que les exemples c'est plus clair. Mais voilà, une des règles concernant les contrepèteries est de ne jamais, jamais en écrire ou en dire à voix haute les solutions. Pourquoi ? Parce que ça gâche le plaisir de la chose. Non dit, c'est bien plus drôle. Et, aussi, il convient à chacun de trouver la solution tout seul. Si on se l'entend dire, il n'y a presque aucun plaisir.
Je peux, toutefois, vous donner une phrase de départ. C'est un grand classique : les paysans vont aux champs en grattant le cou de leur boeufs. Les sons à intervertir sont les consonnes au début de "cou" et de "boeufs".
Facile, non ?
Du texte tout seul ça fait nu alors voici, trouvé à http://whatamidoinghere.hautetfort.com/images/medium_ns.jpg, une contrepèterie en image :
Il y a 1 jour
ah, les contrepèteries, quel plaisir ! Ca et glisser dans la piscine... J'ai une grand-mère non pas folle de la messe mais fan du Canard, chez qui j'ai été initiée très jeune à l'album de la Comtesse !
RépondreSupprimerMerci pour cette belle illustration !
RépondreSupprimerSur la fin, tu m'as semé. :)
Ah, tu as cru que "fan du Canard" en était une ;-D.
RépondreSupprimerAh Chonchon, la fameuse rubrique "Le tout de mon cru".
RépondreSupprimerJulien Clerc avait raconté celle-ci dans Salut : Rue du Quai.
Il était chouette ce magazine pour les paroles de chanson. Après j'étais trop snob, j'achetais "Number 1" et "Smash Hits".
Et les Américains en font aussi : Buck Fush!
RépondreSupprimerAh oui.
RépondreSupprimerDeux mots. Dont un qui n'existe pas.
Ils font ça à leur niveau, quoi. :D
Ce serait trop beau mais le message a le mérite d'être clair.
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