mardi 21 février 2012

Deux polars d'enfer : The Dante Club et Falling Angel

Avertissement :
Mes billets "littéraires" n'ont aucune prétention.
Ce ne sont pas des critiques, ni même des descriptions forcément fidèles,
 mais simplement quelques mots sur des livres qui m'ont plu.

Je me suis fait plaisir en lisant deux polars coup sur coup, bien que sans préméditation. Plaisir doublé : ils baignent dans le surnaturel.
Les voici :


Points communs entre les deux histoires :
 - ça se passe aux États-Unis, sur la côte Est.
- il y a une enquête de détective(s).
- il est question de l'Enfer.


 Un paquet de points communs, donc. Voyons les différences...

The Dante Club :


(Pour tous les détails, voyez le site officiel

Une bande d'amis poètes, en pleine traduction du looong poème La Divine Comédie, se trouve involontairement mêlée à un horrible meurtre lié lui aussi au poème, et tentent de démasquer le ou les tueurs. Mais pas seulement parce que ce sont des citoyens modèles : figurez-vous que le(s) tueur(s) commence(nt) à s'intéresser à notre cercle des poètes bientôt disparus. Un soir, bien après minuit, ils sentent son haleine rauque sur leur nuque, alors qu'ils foncent comme des dératés dans les tunnels de Boston, oubliant leur dignité de notables pour tricoter vigoureusement des papattes. Soudain, une griffe touche leur épaule. Aaaargh !

Bref. Le suspense est là, et l'action aussi, mais j'ai trouvé le style très littéraire, ce qui donne un mélange assez inhabituel. J'ai bien aimé. Et on y parle un peu de traduction, ce qui est sympa. Lisez-le si vous aimez les romans "en costume", les meurtres bien gores et... si vous êtes cap'.




Falling Angel :

(Site de l'auteur lui-même)


Ah, Falling Angel. Depuis le temps que je voulais le lire ! J'en avais entendu parler via le film qu'on en a tiré : Angel Heart.


(Je ne vous mets pas d'extrait et vous conseille de faire attention si vous en visionnez : certains vous donneront trop de réponses.)

J'ai adoré le film, ai voulu lire le roman dès que j'ai su qu'il existait, et n'ai pas été déçu. Harry Angel est un détective privé à l'ancienne : cynique, alcoolique, désabusé au possible. Mais très balèze en déductions, audacieux, et généreux en bourre-pifs pour les méchants. Ça castagne sérieux à New York, les amis. Ça zigouille, aussi. Et plus on avance, plus ça sent le soufre.
Le style : pas du tout littéraire, et fourré de vieil argot des années 1950. Un délice. Et comme décor, le Manhattan de cette période-là est au moins aussi exotique que le Boston du 19e siècle. Seul défaut de ce bouquin : il est bien trop court. Mais le Diable va vite, on n'y peut rien.


... Je pense à un truc, là. Quand je repasserai devant ma bibli, ça vous dirait que je vous scanne une page de chaque bouquin, pour que vous vous rendiez compte des styles respectifs ?


Et hop, en v'là. Il y avait des pages plus fruitées , mais qui donnaient trop d'indices. Je ne veux pas vous gâcher l'histoire.




Share/Bookmark

7 commentaires:

 
Mto La Grand Combe