Ce soir, c'était mon 2e cours de dessin. Lors du premier, j'avais photographié le modèle (des boîtes posées selon des angles chiants) mais pas pensé à photographier mon dessin. Ce soir, j'ai pensé aux deux. Matez-moi ça.
Nature morte, donc. Très morte, concernant le coing.
Premier essai.
Que dire devant tant de talent ?
Rien. Je décrispe les poings, retourne la page et recommence tout.
Deuxième et dernier essai.
Comme je n'avais occupé que le côté droit du plateau (*), j'ai meublé un peu le côté gauche pour que ça fasse moins vide. :)
Et pendant que nous autres débutants planchions sur nos planches, que faisaient les plus avancés, deux ou trois mètres plus loin ?
La même chose, pardi, mais eux ils avaient un modèle vivant.
Une dame. Toute nue.
Une dame toute nue. Dans la même pièce que Tonton. Et Tonton, tout habillé, qui doit regarder ailleurs.
Vous entravez toute la monstrueuse absurdité de la situation ? Vous entrevoyez la tension interne, que même les ingénieurs de la Nasa se demanderaient comment je peux exercer une pression contraire suffisante sans que la carcasse ne cède ?
Non seulement c'est super pénible de rester presque trois heures le cul sur un tabouret en bois super dur, à tenter de rester zen quand mon fusain refuse de reproduire ce que mes yeux voient, mais en plus il faut supporter ça ?
Mais enfin, je ne suis pas de bois, moi !
... Ah, si, tiens.
Blague à part, c'est extrêmement bizarre d'être tout habillé (et de rester flegmatique) dans une pièce où se trouve une dame dénudée. Je n'ai pas peur de le dire : c'est une première. Je sens que je vais apprendre des choses imprévues, à ce cours de dessin.
A commencer par : des recettes de tisanes calmantes. Si vous avez ça...
(*) C'est mon côté philatéliste, qui sera abordé un autre jour. J'aurais d'ailleurs aussi bien pu dire : c'est mon côté sous-titreur.
Il y a 1 jour
On comprend l'apparitation inconscientes des bananes à côté du bol ! ;-))
RépondreSupprimerchaleureusement
▷ frédéric
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe savais bien qu'il fallait de la fesse pour attirer des lecteurs masculins. ;)
RépondreSupprimerBien vu, Frédéric, et bienvenue ici !
Mais attends, c'est pas mal du tout, ça ! Et surtout, bravo d'avoir osé nous montrer ton travail ! (pas parce que ça ne le méritait pas, hein, mais parce que c'est pas évident).
RépondreSupprimerEt tu n'as pas DU TOUT essayé de prendre discrétos la dame toute nue en photo ? Tu m'épates.
(P.S : si un jour ils prennent un monsieur tout nu comme modèle, je peux venir ?)
Merci, t'es mimi. J'ai pensé que ce serai marrant de suivre avec vous mon évolution depuis le début, si évolution il y a.
RépondreSupprimerNon, je n'ai pas essayé. Mais j'y ai pensé. Ç'aurait été pour prendre une phot d'ensemble, je pense, avec tous ces gens qui bossent dans le sérieux et la concentration, tout en fixant du regard une famapoil.
Incroyables de bizarrerie, ces humains. Les copains ne me croiront jamais, quand je leur raconterai.
J'ai quant à moi vécu l'expérience inverse : c'était moi la dame toute nue sur un plateau tournant (si, si !) qui laisse des gens la regarder sous tous les angles pour la transformer en sculpture. Je n'en menais pas large la première fois mais je n'ai à aucun moment ressenti de regards lubriques. Les gens étaient vraiment là pour travailler et je n'étais qu'un "objet" d'étude.
RépondreSupprimerLe plus bizarre, c'est de boire un verre avec les élèves pendant la pause, l'air de rien, en peignoir !
Eh bé !
RépondreSupprimerUn plateau tournant, je ne connaissais pas. Merci pour ce récit !
Ces bananes qui "tombent" comme par magie sur le plateau, me font beaucoup rire....
RépondreSupprimerRigolade à part, je serai très contente de voir l'évolution de Tonton et de ses dessins.
Une nouvelle admiratrice.
:)
Nouvelle ? Avant tu n'aimais pas ?
RépondreSupprimer;)
Content de te faire rire. Ça justifie largement l'existence de la Bise.
Admiratrice de ton blog et de tes dessins naissants (même avec des bananes qu'imaginées, qui n'existent pas en vrai sur le vrai plateau)
RépondreSupprimerAaaaaaaah ! (sourire niais de circonstance)
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