On m'interpile !

L'amie Les Piles (vite, trouve-toi un nom de plume) m'a tagué, ici : http://lespilesintermediaires.blogspot.com/2009/05/25-trucs-inutiles.html.

Sauf que cette fois, ce ne sont pas 6 mais bien "25 choses que vous avez toujours voulu savoir sur moi sans jamais oser le demander" qu'il faut écrire. Moi qui déteste parler de moi, comment vais-je faire ?
… Hé, hé.

1.
J'approuve les textos informatifs mais ignore tout texto posant une question. Rarement, je réponds par un courriel mais le plus souvent je zappe. Voici pourquoi.

Et d'une, je trouve gonflé de me forcer à effectuer + payer une communication au lieu de simplement m'appeler pour obtenir la réponse.

Et de deux, si je répondais les compagnies téléphoniques se gaveraient de deux communications là où une seule aurait suffi. Aucune raison de leur faire ce cadeau, au vu des tarifs qu'ils nous imposent. Là, il ne s'agit plus d'éviter de gonfler Tonton mais de faire de la résistance.

On me répond souvent "Oui, mais le texto ça dérange moins".
Et mon cul, c'est du poulet ? Un texto déclenche une sonnerie et/ou une vibration, exactement comme un appel vocal.
Vient alors parfois le corollaire "Oui, mais au texto on répond quand on veut".
Pourquoi, quand on a un appel vocal on est obligé de décrocher ? Argument bidon, comme le précédent.

De toute façon, il ne faut pas dire "Oui, mais" à Tonton. Il faut lui dire seulement "Oui, mon doux prince".

2.
Quand je peux, j'évite de prendre ma douche avant le petit déjeuner. La douche direct en me levant, ça m'agresse. De morue.

3.
J'ai eu dansé la salsa, avant le Grand Cataclysme. J'avais même esquissé... un blog ! Le voici pour vous en exclusivité mondiale : http://salsazz.blogspot.com/.

4.
J'ai eu la chance qu'on m'apprenne comment les bergers sifflent pour être entendus sur de vastes distances. Et sans se fourrer les doigts dans la bouche comme un malpropre, s'il vous plaît.
Il est évident que ce savoir-faire ne me sert absolument à rien. Mais je le chéris.

5.
Un de mes dadas est d'invectiver les animateurs télé ou "journalistes" de JT (même métier). Il y a de quoi faire, avec le monceau d'âneries que ces messieurs-dames débitent. Les pourrir me détend et fait occasionnellement rire mon coloc.

6.
Les deux papis rouspéteurs du Muppet Show sont mes héros.

7.
Le Curly est mon aliment de base. De façon générale, je ne me nourris pas très sainement. Je le déplore sincèrement car ce n'est pas comme ça que je vais devenir bicentenaire (et acariâtre, voir n°6), mais faire la cuisine me rébarbate vraiment trop. Je ne vois pas de solution facile, à part prendre femme. Je ne vois pas de solution facile, donc.

8.
Je suis champion du monde de frisbee.

9.
Je suis vice-champion galactique de ping pong, le champion en titre étant Baldo. Mais il triche : il joue mieux que moi.

10.
Une fois, j'ai kické un pigeon pour de vrai. L'impact a fait un joli "poompf". Très rebondissant, comme animal, quoique plus lourd que prévu. Le mien a profité du bel élan que je lui donnais pour s'envoler. Pas un "merci", pas un couroucoucou.

11.
Je n'aime pas le football. Jouer avec ses pieds, c'est un truc de primate.
... Bon OK, j'exagère, mais je désapprouve la ferveur imbécile que suscite ce sport, pourtant ni plus ni moins passionnant qu'un autre. Aucun sport n'est à prendre au sérieux, sauf si on en a fait son métier.

12.
Je suis infoutu de mémoriser une signature. Je ne signe donc jamais de la même façon. Et cela n'a jamais causé le moindre problème.
De toute façon, dans la mesure où une signature peut facilement s'imiter, qu'est-ce que ça vaut comme moyen d'identifier quelqu'un ? Pas grand-chose, dis-je. C'est même totalement dépassé.

13.
Je me suis vachement amélioré ces dernières années, mais à la base je n'aime pas les chats.

Il y a eu un déclencheur concret. Quand j'étais tout petit (mais le souvenir est net), un des deux chats de ma grand-mère m'a attaqué, et ce sans provocation (pas fou) de ma part. Il a sauté sur ma tête et m'a griffé le crâne. Mon père était là. On n'a jamais revu le chat.

Mais il faut bien dire ce qui est : pas besoin de déclencheur concret pour se rendre compte que les chats sont des sacs à merde.
OK, un animal indépendant c'est beau, mais alors pas chez un humain : en pleine nature. Quand on vit aux crochets d'un humain et qu'on miaule après son ron-ron, on ne joue pas les lions de la steppe.
Les chats ne nous aiment pas. Ils apprécient le room service, point barre. Parfois ils s'attachent à nous, sans doute, mais un peu comme un maître blanc devait s'attacher à son vieux serviteur noir, à l'époque. Un humain qui sert un animal, c'est le début de la folie.

14.
Surprise, surprise : j'aime les chiens. Quoi de plus émouvant que cette confiance aveugle, ce dévouement total, cette affection débordante ?
Oui, les chiens sont un peu couillons. Mais cet amour gratuit, inconditionnel, c'est un vrai cadeau.

15.
Je crois que ne suis pas tout à fait comme tout le monde, émotionnellement parlant : j'ai pleuré pendant Chicken Run.

16.
Je sais rarement quoi dire aux enfants. Parce que je ne me souviens plus très bien de leur univers et de leurs préoccupations, peut-être.

17.
Au lieu de continuer le latin comme un con, j'aurais dû prendre italien ou russe dès la seconde.

18.
J'aime bien les choux de Bruxelles et les brocolis. Il paraît que c'est peu courant.

19.
Je suis bêtement fier du 16 sur 20 que j'avais obtenu à un test psychomoteur, quand j'avais fait mes trois jours. J'avais eu 16 car c'est seulement à la fin de l'heure, ayant fini largement en avance, que je me suis aperçu qu'il y avait aussi des questions derrière la feuille !
Notez qu'on peut très bien considérer qu'avoir l'idée de tourner la page fait partie du test.

20.
Je suis dyslexique, mais seulement quand j'écris sur clavier. A la main, pas de souci. Bizarre ou normal ?

21.
On me souffle une idée : "je suis le dernier homme sur terre à porter des slips de bain". On ajoute que j'oublie le dit slip chez mes amis. Hé, hé !

22.
Depuis peu, Tonton est sur un site de rencontre très connu. Mythique, même. Quel jouet/outil fantastique !

23.
Je suis un ancien fleurettiste, qui reprendra un jour son fleuret. Un de ces quatre j'essaierai de vous décrire les incroyables sensations que me procure, parfois, un assaut.

A partir d'ici je suis un peu à court de choses "pas importantes"...


24.
Je pratique un art martial : le võ dân tôc. Je suis sans doute un des plus piètres combattants que la terre ait jamais portés, mais j'adore ça.

25.
Quand j'étais petit j'avais des espèces de fulgurances, des instants où tout d'un coup, j'avais une conscience aiguë de ma singularité, de l'incroyable somme de hasards qu'il avait fallu pour arriver à moi. Tout ça sans mettre de mots dessus, juste sous forme d'"émotion". J'étais stupéfait. C'était comme un moment de contemplation.
Je ressentais autre chose, aussi, quelque chose d'encore plus important mais qui restait juste hors de portée de ma compréhension, quels que soient mes efforts de concentration. Un truc essentiel sur moi-même, sur mon rôle peut-être, mais que je n'ai jamais pu saisir. Les fulgurances ont cessé vers le début de l'adolescence. Dommage.

Attention, à partir de 21 j'ai fait (et refait !) des modifs.

On m'interpile !