jeudi 11 août 2016

Licence poétique : une rue de Mauguio


L'autre jour, je me promenais dans Mauguio quand j'ai vu cette plaque :



Deux infos vite fait :

1.

Le mot « poète » s'écrit comme je viens de le taper. À une époque on mettait un
tréma (*), mais pas d'accent circonflexe.

On a donc ici une faute, pas dans un texto d'adolescent mais sur une plaque de nom de résidence. Ah là là.



Note : sur le site de la ville il n'y a pas de faute.



2.

La
licence poétique, c'est la « Faculté laissée au poète d'utiliser une forme, une construction, une prosodie, une prononciation qui n'est pas conforme à l'usage habituel ; son résultat [...]."


Ici on a plutôt une licence orthographique, mais j'ai trouvé assez drôle qu'il y ait justement une
licence « poétique » dans le nom d'une résidence qui célèbre les poètes.

(À lire je ne pense pas que ce soit si drôle mais eh, hein, le billet est déjà presque tout rédigé alors faut pas gâcher : je publie.)



À part ça, j'ai vu ce bâtiment à la jolie façade, le théâtre Bassaget, dont le graphisme m'a rappelé certains anciens timbres-postes. Au pif j'aurais dit années 1940, mais apparemment
c'est 1933.




 

C'est tout pour aujourd'hui. Bye, la bise. :)
T.



(*) Comme dans cette définition extraite du Littré :

« Licences poétiques, libertés que les poëtes se donnent dans leurs vers contre les règles ordinaires de la langue. » (http://www.littre.org/definition/po%C3%A9tique)


Ou ici, avec la date en prime :

« poëte \pɔ.ɛt\ masculin
(Vieilli) (Désuet) Ancienne orthographe de poète jusqu’en 1878. » (https://fr.wiktionary.org/wiki/po%C3%ABte)

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2 commentaires:

  1. "...le billet est déjà presque tout rédigé alors faut pas gâcher : je publie.) " : j'aime bien ce que tu dis là. :)

    Ce post me plaît. Je songe à m'en octroyer des licences de toute sorte moi, si ce n'est déjà fait, sans le savoir.

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Mto La Grand Combe